Par Jean-Paul Salles, docteur en histoire.

Les Américains ont des fleuves majestueux, des paysages grandioses … mais ils n’ont pas de cathédrales, ni d’artistes notables jusqu’à la fin du XIXe siècle. Ils vont donc se mettre à l’école de l’Europe, envoyant leurs jeunes artistes en formation, à Paris notamment, achetant des œuvres anciennes, parfois des églises entières (exposées aujourd’hui aux Cloisters, ce musée de New York installé sur la rive de l’Hudson). Mais ils firent preuve aussi d’audace, à l’image du Docteur Barnes ou de Gertrude Stein, achetant les œuvres des peintres novateurs, Matisse ou Picasso.

Et bien vite ils eurent leurs peintres, Mary Cassatt par exemple, ou leurs photographes, Alfred Stieglitz. Leurs musées se peuplent peu à peu des œuvres majeures de la modernité comme les Demoiselles d’Avignon, arrivées au Moma (Museum of Modern Art) de New York, à la fin des années 20. Pendant la guerre, ce sont les hommes qu’ils sauvent de la barbarie nazie, André Breton, Max Ernst ou Claude Lévi-Strauss, parmi d’autres.

Lundi 8 novembre à 15 h 00.

Cinéma Eldorado
5 rue de la république
17310 – Saint-Pierre-d’Oléron

Tarif réduit : 3,50 € (demandeurs d’emploi et étudiants), Adhérent : 5 €, Adulte : 7 € Gratuit pour les abonnés.